Née dans les années 1930, l’oligothérapie consiste à utiliser les oligoéléments dans un but thérapeutique. Ces micro-minéraux sont présents en quantité infime dans l’organisme, mais jouent un rôle essentiel dans les fonctions métaboliques. Apportés uniquement par l’alimentation, ils interviennent dans le processus de production des protéines, indispensables au fonctionnement des cellules.
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Parmi ceux que l’on nomme aussi « éléments de trace », les plus importants sont le chrome, le fer, le fluor, l’iode, le cobalt, le cuivre, le manganèse, le molybdène, le nickel, le vanadium, le zinc et l’étain. En fonction de l’âge, du sexe et des habitudes de vie, les besoins en oligoéléments varient d’un individu à un autre. Les carences ne peuvent donc être mesurées avec précision que par un examen sanguin. Les états de fatigue physiques ou nerveux persistants réclament un avis médical pour envisager une supplémentation appropriée. C’est selon le type de fatigue et surtout son origine qu’une ordonnance peut être établie en vue de corriger le déséquilibre. Cependant, quels que soient le profil et l’hygiène de vie de la personne, les baisses de tonus, l’anxiété et les troubles du sommeil peuvent provenir d’un manque de fer. Les carnivores se réjouiront donc d’en consommer grâce à leur assiette. Le fer issu de la viande est en effet mieux assimilé par l’organisme que celui provenant des végétaux. Ceux qui sont peu friands de bifteck, d’abats ou de volaille demanderont conseil à leur pharmacien. Une cure de fer peut être combinée à une prise de manganèse, de cuivre et de cobalt.
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