Le froid n’aura pas ma peau !

Le froid n’aura pas ma peau !
Par
Publié le
Pas question de rester caché jusqu’au printemps pour se protéger des frimas de l’hiver. Faire face à la saison glacée consiste à renforcer son bouclier cutané grâce à des soins adaptés.

Teint marbré, rougeurs, sécheresse… En cette période de l’année, la séduction et le confort de la peau ne sont pas à la fête. En cause, le vent, la pluie, la neige, le givre et les basses températures qui ont raison de notre film hydrolipidique. Privé de ce bouclier naturel, l’épiderme se dégrade et l’éclat s’éclipse derrière un voile terne. Alors en attendant les beaux jours, tout est bon à faire pour rendre à la peau ce que le froid lui prend : la nettoyer avec douceur, l’oindre de crèmes riches en agents relipidants et apaisants pour la soutenir dans sa lutte contre le dessè­chement, la panser à grand renfort de baumes réparateurs gorgés d’actifs cica­trisants pour la soulager des gerçures, dartres, engelures et autres réjouissances… Une vigilance de chaque jour qui passe par des soins cosmétiques, mais pas seulement.

Mieux vaut prévenir

Le vent décuple l’effet du froid et l’humidité le rend quatorze fois plus mordant. Pour limiter les dégâts et la déshydratation, une seule consigne : pré­ser­ver la qualité du film hydrolipidique.

En préven­tion, on lui évite les produits lavants trop décapants et les chocs thermiques en passant d’un intérieur surchauffé à un extérieur polaire, on l’exempte de longues immersions dans
des bains très chauds, et on lui épargne les vêtements trop serrés et étouffants.

Côté soins, on opte pour les textures à effet doudoune : des crèmes ou des baumes hydratants et relipidants, riches en actifs émollients minéraux ou végétaux, capables de restaurer et renforcer la barrière cutanée.

Formulation magique

Tout le monde connaît le cold-cream comme soin star de l’hiver. Ce n’est pas une crème mais un cocktail cosmétique élaboré à l’origine par un médecin antique avec de l’huile d’amande douce, de l’eau de rose et de la cire d’abeille. Présente dans nos trous­­ses beauté, cette panacée répa­ratrice, apaisante et hydratante se compose toujours d’eau et de corps gras, comme la cire d’abeille, et est désormais intégrée dans les gels lavants, les laits de toilette, les crèmes pour le visage et le corps, les baumes pour les mains et les pieds… Sa mission : renforcer la barrière lipidique des peaux fragiles, sensibles et/ou altérées par les températures polaires.

Et on n’oublie pas les oreilles !

Dépourvues de tissus adipeux les isolant du froid, les oreilles se refroidissent rapidement. Ces zones, dont les nerfs qui les parcourent sont très exposés, sont d’autant plus sensibles et facilement douloureuses. Pour les soulager et les réchauffer, on rétablit le flux sanguin en les massant légèrement avec une noisette de crème pour les mains.