« Quand et comment se supplémenter en vitamine D ? » Brigitte, 51 ans

« Quand et comment se supplémenter en vitamine D ? » Brigitte, 51 ans
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La vitamine D est indispensable pour l’absorption et la fixation du calcium et du phosphore ; elle joue un rôle crucial dans la santé des os, des muscles et du système immunitaire. Elle est synthétisée par la peau sous l’action des rayonnements UV du soleil et/ou apportée par l’alimentation. Mais ces apports, souvent insuffisants, nécessitent une supplémentation. Pour que celle-ci soit efficace, il faut savoir à quelle dose et sous quelle forme prendre cette vitamine. Pendant longtemps, les recommandations préconisaient une ampoule fortement dosée (100 000 UI) de vitamine D à l’entrée dans l’hiver et au début du printemps. Depuis, les recommandations ont évolué car il s’est avéré qu’après une dose de charge tous les trois ou six mois, la vitamine D se dégrade rapidement et sa concentration sanguine avec le temps n’est plus suffisante pour être bénéfique. Pour maintenir un taux stable, il est préférable de prendre des doses moins fortes chaque jour, chaque semaine, voire tous les mois. Toutefois, les prises trimestrielles ou semestrielles étant moins contraignantes, certaines personnes préfèrent rester sur ce schéma posologique.

Médicament ou complément alimentaire

Il existe deux types de vitamine D : la vitamine D2 (ergo­cal­ciférol) d’origine végétale, et la vitamine D3 (cholécalciférol) d’origine animale. C’est cette dernière qui est conseillée car plus proche de la vitamine D naturelle synthétisée par la peau, et sa demi-vie est plus longue : sa concentration sanguine baisse moins vite et permet de maintenir un taux satisfaisant plus longtemps, surtout quand les doses prescrites sont espacées. S’il n’existe pas de recommandation sur les heures d’administration, la vitamine D étant liposoluble, la prise au cours d’un repas riche en graisses favorise son absorption. Il est possible de la prendre sans dosage sanguin préalable, celui-ci n’étant préconisé qu’en cas de suspicion de rachitisme ou de maladie osseuse. Les médicaments prescrits, fortement dosés en vitamine D3 synthétique (de 50 000 à 200 000 UI), sont le plus souvent présentés en ampoules buvables. Il existe aussi des compléments alimentaires vendus sans ordonnance (capsules, gouttes, comprimés) mais ils sont plus faiblement dosés (400 à 2 000 UI). Comme il ne s’agit pas d’un traitement médical, mieux vaut demander conseil pour éviter un surdosage, surtout chez les enfants, et choisir des marques qui respectent les normes de qualité et de sécurité. Certains compléments alimentaires contiennent de la vitamine D3 à base de lichen boréal mélangé à de l’huile de colza.