Pomme de terre vs patate douce

Pomme de terre vs patate douce
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Même si l’on a tendance à utiliser le mot « patate » pour parler de la pomme de terre, il ne faut pas la confondre avec la patate douce. Plusieurs critères structurels et nutritionnels les différencient.

En dehors d’une différence de taille et de couleur, il faut savoir que ces deux tubercules ne font pas partie de la même famille : les convolvulacées pour la patate douce, considérée comme un féculent, les solanacées pour la pomme de terre qui occupe une place à part car elle combine les propriétés des féculents et les atouts des légumes comme le brocoli ou la carotte. Les deux renferment des antioxydants, des caroténoïdes et des polyphénols, mais diffèrent par leur teneur en vitamines, avec une prédominance de vitamine C pour la pomme de terre (tout dépend du mode de cuisson) et de vitamine A (bêtacarotène) pour la patate douce, d’où la couleur orangée de sa chair.

Des minéraux

La pomme de terre est une meilleure source de fer et de potassium. Si les deux tubercules apportent presque la même quantité de glucides (essentiellement de l’amidon) – environ 20 g/100 g –, la patate douce, en revanche, compte un peu plus de sucres naturels (glucose, fructose, etc.) que la pomme de terre, ce qui explique qu’elle soit utilisée dans des desserts. Elle est également plus riche en fibres, même si la pomme de terre en apporte en quantité, surtout si la peau est conservée. Tous les autres éléments nutritifs sont en quantité quasi équivalente. Bien que leurs protéines soient d’excellente qualité, leur faible teneur (un peu moins de 3 g/100 g) ne permet pas d’en faire des aliments de base. De même, elles ne contiennent pratiquement pas de matières grasses (environ 0,1 g de lipides pour 100 g).

De l’énergie

Les deux sont assez proches avec une moyenne de 90 kcal/100 g. De nombreux facteurs influent sur la composition de la pomme de terre dont la variété, les modes de préparation et de cuisson, et la période de récolte. Diététiquement, toutes deux répondent à l’ensemble des besoins de la population (enfant, femme enceinte, personne âgée, sportif). Elles trouvent également leur place dans l’alimentation des personnes intolérantes au gluten, diabétiques ou en surpoids.

En cuisine

La patate douce se cuisine comme la pomme de terre (et même en mets sucrés) et les deux ont la double capacité d’être une « garniture » en accompagnement d’un aliment protidique animal, et de jouer le rôle d’aliment à part entière, au même titre que les céréales et les légumes secs. N’hésitez pas à les consommer ensemble !