La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV)

La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV)
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« Ma fille a 13 ans. Dois-je la faire vacciner contre le papillomavirus ? », Clotilde, 38 ans 
  Il existe plus d’une centaine de papillomavirus humains différents. Cette famille de virus, appelée HPV, est susceptible de contaminer toute personne sexuellement active. Il est important de souligner ici que l’utilisation de préservatifs ne fait que réduire le risque de propagation du virus car celui-ci étant particulièrement contagieux, il se transmet également via un contact sexuel, manuel ou buccal. Une fois contracté, le papillomavirus peut être sans conséquence et naturellement éliminé par l’organisme, entre 6 et 18 mois après la contamination. Il n’y a dans ce cas pas de risque particulier d’évoluer vers un cancer. Idem lorsqu’il est à l’origine de verrues génitales visibles à l’œil nu et facilement traitables médicalement. Par contre, en cas d’infections répétées par certains papillomavirus – principalement les types 16 et 18 – des lésions précancéreuses s’installent. Si celles-ci ne sont ni détectées ni traitées, les chances d’évolution vers un cancer du col de l’utérus à long terme augmentent considérablement.
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  À ce jour, la meilleure protection contre le papillomavirus reste la vaccination avant infection. D’après les estimations, on sait maintenant que pratiquement 80 % de la population sexuellement active risque une ou plusieurs infections successives par HPV au cours de sa vie. C’est la raison pour laquelle il est conseillé aux jeunes filles de se faire vacciner à partir de 11 ans et avant leur première relation sexuelle. Cette vaccination est d’ailleurs gratuite dans le cadre de la médecine scolaire. La vaccination est importante, mais elle ne protège cependant que contre 70 à 80 % des différents types de papillomavirus. Les frottis de dépistage restent donc indispensables en complément de la vaccination.