Une récente étude* menée par l’Ifop montre qu’une large majorité des Françaises ont déjà simulé un orgasme au moins une fois dans leur vie. Shocking ! Halte là Mesdames, il est temps de réhabiliter l’honnêteté sous la couette. Sinon comment voulez-vous que ces Messieurs progressent ?
Les chiffres ont tellement secoué notre rédaction qu’il nous a fallu le temps de digérer l’information : les Françaises, reines du pays de l’amour, sont les plus grandes simulatrices du monde… 62% d’entre elles ont déjà simulé au moins une fois dans leur vie sexuelle. Et pire encore, attention Messieurs, cachez-vous les yeux, 56% ont déjà simulé au moins une fois avec leur partenaire actuel, et 31% (une sur trois !) simulent assez régulièrement l’orgasme avec son partenaire ! Soit le niveau de menteuses au lit le plus élevées en Europe de l’Ouest et Amérique du Nord.
Mais pourquoi font-elles ça ?
Des chercheurs américains se sont penchés sur le sujet à Philadelphie, en réalisant des entretiens avec des étudiantes hétérosexuelles et ayant simulé au moins une fois un orgasme. La conclusion ? Elles veulent bien faire ! Simuler un orgasme apparaît aux femmes comme un bon moyen d’augmenter la qualité de la relation en ne vexant pas leur partenaire, et d’accroître leur plaisir car la simulation augmente leur excitation. De manière plus générale, nombreuses sont les femmes qui déclarent simuler pour que leur partenaire ne se sente pas maladroit, voire carrément pour « booster l’ego » dudit partenaire. Enfin, certaines avouent aussi simuler pour écourter un coït qui dure trop longtemps à leur goût.
L’avis des sexologues
Ceux qui voient défiler des couples en difficulté toute la journée déconseillent en général de simuler. D’abord parce que la franchise et la sincérité sont indispensables au bon fonctionnement d’un couple. Ensuite, comment attendre de son partenaire qu’il s’améliore dans la satisfaction sexuelle qu’il nous procure si on lui ment sur le résultat de ses efforts ? Enfin, le fait de simuler fréquemment invite à se poser avec son partenaire la question de l’obligation de jouir et faire jouir : l’orgasme n’est pas forcément l’aboutissement d’un rapport sexuel réussi et épanouissant.
Comment reconnaître une simulatrice ?
Messieurs, pour vous aider à démasquer les simulatrices et favoriser ainsi l’ouverture d’un sain dialogue sur ce que votre partenaire aime (ou pas), voici les signes qui ne trompent pas. L’orgasme féminin se traduit par des contractions automatiques et rapides (séparées de moins d’une seconde) du vagin et des muscles alentour. Si certaines femmes arrivent à contracter leurs muscles à la demande, il leur est difficile de simuler cette vitesse de contraction. Elles ne peuvent pas simuler les plaques rouges qui apparaissent souvent sur la poitrine, les joues et le haut du dos, provoquées par l’afflux d’adrénaline au moment de l’acmé : si elle insiste pour faire l’amour dans le noir, méfiez-vous… Enfin, écoutez avec attention sa respiration : orgasme rime avec respiration saccadé, souffle court et cœur qui bat la chamade. Si elle pousse des soupirs harmonieux ou conserve une respiration régulière, c’est qu’il y a mammouth sous gravillon. Et parce qu’on a toujours des choses à apprendre au rayon orgasme, découvrez notre quiz Orgasme, mode d’emploi. Messieurs, ne soyez pas timide et découvrez votre profil d’amant ici. Amusez-vous bien.
* Enquête Ifop pour CAM4.fr menée auprès de 8 000 femmes vivant en Europe et en Amérique du Nord.
Testez vos connaissances sur ces 10 idées reçues sur l’orgasme, pour savoir si vous maîtrisez les gammes du plaisir… sur le bout des doigts.
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Question 1 sur 10
1. Question
L’orgasme peut déclencher une ovulation chez la femme.
Exact
La bonne réponse est FAUX. Si vous avez répondu vrai, il est temps de réviser votre programme de SVT du collège. Lors d’un cycle normal, l’ovulation se produit 14 jours après le début des règles. L’orgasme n’a rien à voir avec le mécanisme d’ovulation, et n’a pas non plus d’impact sur la probabilité de tomber enceinte.
Inexact
La bonne réponse est FAUX. Si vous avez répondu vrai, il est temps de réviser votre programme de SVT du collège. Lors d’un cycle normal, l’ovulation se produit 14 jours après le début des règles. L’orgasme n’a rien à voir avec le mécanisme d’ovulation, et n’a pas non plus d’impact sur la probabilité de tomber enceinte.
Question 2 sur 10
2. Question
Les femmes peuvent avoir des orgasmes en dormant.
Exact
La bonne réponse est VRAI. 70% des femmes ayant participé à l’étude de Kinsey en 1953 déclarèrent avoir des rêves sexuels, et même des orgasmes nocturnes pour 40% d’entre elles. Presque une sur deux, cela fait rêver, c’est le cas de le dire.
Inexact
La bonne réponse est VRAI. 70% des femmes ayant participé à l’étude de Kinsey en 1953 déclarèrent avoir des rêves sexuels, et même des orgasmes nocturnes pour 40% d’entre elles. Presque une sur deux, cela fait rêver, c’est le cas de le dire.
Question 3 sur 10
3. Question
L’orgasme masculin est plus intense que celui de la femme.
Exact
La bonne réponse est FAUX. L’orgasme masculin est peut-être plus visible, en raison de l’éjaculation, mais l’intensité n’a rien à voir avec le genre, cela tient à la qualité du désir entre les partenaires et la capacité à s’abandonner lors de l’acte sexuel.
Inexact
La bonne réponse est FAUX. L’orgasme masculin est peut-être plus visible, en raison de l’éjaculation, mais l’intensité n’a rien à voir avec le genre, cela tient à la qualité du désir entre les partenaires et la capacité à s’abandonner lors de l’acte sexuel.
Question 4 sur 10
4. Question
Ejaculation rime toujours avec orgasme.
Exact
La bonne réponse est FAUX. Orgasme et éjaculation sont souvent liés de manière physiologique, mais il est possible d’avoir une éjaculation sans orgasme, et inversement. Pour faire durer le plaisir, l’homme peut même apprendre à dissocier les deux en s’efforçant d’inhiber le relâchement du sphincter externe de la vessie et retarder ainsi son éjaculation.
Inexact
La bonne réponse est FAUX. Orgasme et éjaculation sont souvent liés de manière physiologique, mais il est possible d’avoir une éjaculation sans orgasme, et inversement. Pour faire durer le plaisir, l’homme peut même apprendre à dissocier les deux en s’efforçant d’inhiber le relâchement du sphincter externe de la vessie et retarder ainsi son éjaculation.
Question 5 sur 10
5. Question
Il est possible d’avoir plusieurs orgasmes de suite.
Exact
La bonne réponse est VRAI, la Nature est généreuse. Certaines femmes peuvent atteindre des orgasmes consécutifs si leur partenaire stimule suffisamment leur désir. Contrairement à ce que l’on pense, les hommes aussi peuvent y arriver, à condition de s’entraîner (cf question 4) pour apprendre à dissocier orgasme et éjaculation. Un graal réservé aux hommes à l’écoute de leurs corps et très experts en matière de sexualité !
Inexact
La bonne réponse est VRAI, la Nature est généreuse. Certaines femmes peuvent atteindre des orgasmes consécutifs si leur partenaire stimule suffisamment leur désir. Contrairement à ce que l’on pense, les hommes aussi peuvent y arriver, à condition de s’entraîner (cf question 4) pour apprendre à dissocier orgasme et éjaculation. Un graal réservé aux hommes à l’écoute de leurs corps et très experts en matière de sexualité !
Question 6 sur 10
6. Question
Une femme ne peut pas être à la fois vaginale et clitoridienne.
Exact
La bonne réponse est FAUX. Pour ceux qui auraient un doute sur la question, il existe deux formes de d’orgasmes féminins (merci Dame Nature bis) : l’orgasme clitoridien, obtenu par la stimulation externe du clitoris, et l’orgasme vaginal, provoqué par la pénétration lors du coït. 80% des femmes sont clitoridiennes. Souvent, les femmes font en premier l’apprentissage du plaisir clitoridien, et découvrent le plaisir vaginal plus tard, vers 30-35 ans. Cette évolution n’est toutefois pas scientifique ni systématique, certaines femmes n’auront jamais d’orgasme vaginal et d’autres restent insensibles à la stimulation de leur clitoris.
Inexact
La bonne réponse est FAUX. Pour ceux qui auraient un doute sur la question, il existe deux formes de d’orgasmes féminins (merci Dame Nature bis) : l’orgasme clitoridien, obtenu par la stimulation externe du clitoris, et l’orgasme vaginal, provoqué par la pénétration lors du coït. 80% des femmes sont clitoridiennes. Souvent, les femmes font en premier l’apprentissage du plaisir clitoridien, et découvrent le plaisir vaginal plus tard, vers 30-35 ans. Cette évolution n’est toutefois pas scientifique ni systématique, certaines femmes n’auront jamais d’orgasme vaginal et d’autres restent insensibles à la stimulation de leur clitoris.
Question 7 sur 10
7. Question
Le point G n’existe pas.
Exact
La bonne réponse est FAUX. Le point G existe, il est possible de le sentir avec son doigt à environ 2-3 centimètres de l’entrée du vagin. En revanche, ce n’est pas un interrupteur à orgasmes : certaines femmes y seront très réactives, d’autres pas du tout. Pour apprendre à l’apprivoiser, les sexologues conseillent aux femmes d’apprendre à le stimuler seules grâce à la masturbation, avant d’initier leur partenaire.
Inexact
La bonne réponse est FAUX. Le point G existe, il est possible de le sentir avec son doigt à environ 2-3 centimètres de l’entrée du vagin. En revanche, ce n’est pas un interrupteur à orgasmes : certaines femmes y seront très réactives, d’autres pas du tout. Pour apprendre à l’apprivoiser, les sexologues conseillent aux femmes d’apprendre à le stimuler seules grâce à la masturbation, avant d’initier leur partenaire.
Question 8 sur 10
8. Question
Pour atteindre l’orgasme, il faut que les préliminaires durent longtemps.
Exact
La bonne réponse est VRAI. Enfin, surtout pour les femmes. Pour atteindre la jouissance, les tissus érectiles des organes sexuels doivent au préalable se gorger de sang pour devenir réceptifs aux caresses et autres stimuli. Sauf que les hommes peuvent atteindre leur pic d’excitation en une poignée de secondes, là où les femmes ont besoin d’environ 20 minutes pour que leurs tissus érectiles soient turgescents. Pourquoi une telle différence ? Parce que les organes sexuels de la femme ont un volume plus important que la verge masculine : petites et grandes lèvres, clitoris, gaine vasculaire autour du vagin et l’urètre, le périnée… cela représente une zone importante à irriguer.
Inexact
La bonne réponse est VRAI. Enfin, surtout pour les femmes. Pour atteindre la jouissance, les tissus érectiles des organes sexuels doivent au préalable se gorger de sang pour devenir réceptifs aux caresses et autres stimuli. Sauf que les hommes peuvent atteindre leur pic d’excitation en une poignée de secondes, là où les femmes ont besoin d’environ 20 minutes pour que leurs tissus érectiles soient turgescents. Pourquoi une telle différence ? Parce que les organes sexuels de la femme ont un volume plus important que la verge masculine : petites et grandes lèvres, clitoris, gaine vasculaire autour du vagin et l’urètre, le périnée… cela représente une zone importante à irriguer.
Question 9 sur 10
9. Question
La pénétration doit durer longtemps pour atteindre l’orgasme.
Exact
La bonne réponse est… les deux. Cela dépend de chacun, du degré d’excitation des partenaires, de leurs capacités, bref, il n’y a pas de règles. Toutefois, une enquête réalisée en Amérique du Nord établit que la durée « appropriée » entre la pénétration et l’éjaculation intra-vaginale se situerait entre 3 et 7 minutes, et la durée « souhaitable » entre 7 et 13 minutes. A l’inverse, une pénétration de moins de deux minutes est considérée comme « trop courte », alors qu’entre 10 et 30 minutes, beaucoup commencent à trouver le temps long.
Inexact
La bonne réponse est… les deux. Cela dépend de chacun, du degré d’excitation des partenaires, de leurs capacités, bref, il n’y a pas de règles. Toutefois, une enquête réalisée en Amérique du Nord établit que la durée « appropriée » entre la pénétration et l’éjaculation intra-vaginale se situerait entre 3 et 7 minutes, et la durée « souhaitable » entre 7 et 13 minutes. A l’inverse, une pénétration de moins de deux minutes est considérée comme « trop courte », alors qu’entre 10 et 30 minutes, beaucoup commencent à trouver le temps long.
Question 10 sur 10
10. Question
L’orgasme anal pour les femmes, ça n’existe pas.
Exact
La bonne réponse est FAUX. C’est scientifique, le sexe anal peut procurer un orgasme, et pas qu’aux hommes qui restent très friands de cette pratique. Comment ? Cet orgasme bien particulier est dû en grande partie au clitoris, stimulé via la paroi antérieure du vagin lors d’une pénétration anale.
Inexact
La bonne réponse est FAUX. C’est scientifique, le sexe anal peut procurer un orgasme, et pas qu’aux hommes qui restent très friands de cette pratique. Comment ? Cet orgasme bien particulier est dû en grande partie au clitoris, stimulé via la paroi antérieure du vagin lors d’une pénétration anale.