Soleil plein peau

Soleil plein peau
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Pour profiter pleinement des délices de l’été, laissez le soleil booster votre moral sans malmener vos cellules.  
  Nous disposons d’un système naturel de défense contre les méfaits des rayons solaires, quelle que soit la couleur de notre peau. C’est ce que l’on appelle le capital solaire. Attribuée à la naissance sous forme de mélanocytes (les cellules produisant la mélanine), cette protection se traduit par la pigmentation plus ou moins élevée de la peau et des cheveux. Elle détermine aussi leur résistance aux ultraviolets. Programmé pour répondre aux besoins de la peau tout au long de la vie et ne pouvant pas être augmenté, le capital solaire doit donc être protégé des dépenses inutiles. Autrement dit, nous devons faire durer son efficacité le plus longtemps possible en évitant de brûler nos cellules cutanées par des coups de soleil ou des expositions trop longues.  

Qui connaît sa « dem » ?

Plus la peau est claire, plus la protection naturelle à court terme (qui se manifeste par le bronzage) doit être renforcée avec des produits aux indices de protection élevés. En guise de baromètre, il faut donc connaître sa « dose érythémale minimale » (DEM). C’est-à-dire la quantité minimale d’ultraviolets qui provoque un coup de soleil. Elle varie en fonction de la saison, de l’emplacement géographique, mais surtout de la teinte de la peau : plus celle-ci est claire, plus la DEM est petite. Il suffit par exemple de dix minutes d’exposition sans protection à un teint opalin pour être brûlé alors qu’une peau mate tiendra une petite demi-heure avant d’attraper un coup de soleil. Partant du principe que l’épiderme chauffe à partir de 3 DEM, et que 5 DEM provoquent carrément des cloques, cette dose érythémale minimale est à considérer à chaque exposition.  

Bronzer piano et sano

 Certes, éviter les coups de soleil passe par le choix de son indice de protection. Mais aussi par un comportement prudent à l’égard des rayons. Le plus judicieux est de ne pas vouloir bronzer trop vite. Les premiers jours, ne lézardez pas plus d’une heure et appliquez des indices de protection entre 30 et 50. Attention : un SPF30 protège trente fois plus longtemps qu’un SPF10, mais cela ne veut pas dire qu’il protège pendant 30 minutes ! Et évitez de vous exposer lors des heures les plus chaudes, c’est-à-dire entre 11 et 16 heures. Renouvelez l’application de votre produit solaire, même waterproof, après toute baignade ou séance d’activité physique. Après chaque exposition, appliquez un après-soleil pour hydrater l’épiderme. Et buvez régulièrement !  

Gare aux produits périmés

Encourager l’utilisateur à ne pas finir un produit solaire entamé l’année précédente n’est pas une façon détournée de le pousser à la consommation abusive ! Une fois ouvert, le contenant (tube, pot, flacon) ne protège plus la texture des bactéries présentes dans le sable comme dans l’eau (ou les mains !). Ce qui peut endommager la stabilité de la formule voire l’efficacité des ingrédients dont les filtres anti-UVA et B. On porte attention à la date de péremption d’un produit neuf, bien sûr, mais savez-vous repérer sa PAO ? Cette période après ouverture figure sur le packaging sous la forme d’un pot ouvert sur lequel est inscrit un chiffre (6, 12…) suivi de la lettre M (pour mois). Au-delà, l’efficacité n’est plus garantie. Pour faciliter le respect de cette PAO, prenez l’habitude d’accoler à ce symbole la date d’ouverture (à l’aide d’un feutre indélébile).