Avec les beaux jours, l’envie de raccourcir les jupes et de dénuder les bras est là. Seulement voilà : dévoiler la pâleur d’une peau cachée tout l’hiver ne va pas de pair avec une garde-robe printanière. Par contre, arborer une couleur miellée sied bien mieux au désir de légèreté qui accompagne la saison. Alors, comment allier désir d’être bronzé et préservation de notre capital soleil ?
La solution a été apportée par les laboratoires au début des années 1970, en écho à la grogne du corps médical contre les méfaits du soleil : l’autobronzant. Le secret ? La dihydroxyacétone. Connu sous le nom de DHA, ce sucre naturel ou synthétique se colore par réaction avec la kératine de la couche cornée (couche la plus externe de la peau). Intégrée dans des gels, laits mousses, gélules, gouttes etc., la DHA confère à l’épiderme un joli teint hâlé et uniforme sans exposition aux ultraviolets. Mais reste à l’utiliser correctement.
Taux sur ton
La première règle à respecter en matière d’autobronzant, que ce soit pour le visage ou le corps, est donnée par la carnation naturelle de la peau. Et pour cause : pour être parfait, le bronzage factice doit rester plausible. Sachant que plus un produit contient de DHA, plus la coloration sera foncée, les peaux claires opteront pour un taux de DHA compris entre 1 et 3 %. Quant aux teints mats, l’idéal est de ne pas excéder les 5 %.
Avis à tous les phototypes : l’application de l’autobronzant est à renouveler tous les deux à trois jours minimum.
La préparation du terrain
Mousse, spray, gelée, lait… Qu’importe la texture du produit, l’essentiel est de savoir l’appliquer pour optimiser les effets. Rien de tel pour cela qu’une peau bien préparée. Car de la pureté de la surface dépend l’uniformité du rendu. C’est pourquoi, la veille de l’application, il faut éviter les irritations d’une épilation ou d’un rasage, et réaliser un gommage du visage et/ou du corps pour éliminer les cellules mortes qui ternissent le teint.
Les erreurs à éviter
Tricher sans se faire démasquer, c’est afficher un hâle sans démarcation. Partant de là, soit on mise sur les gélules qui teintent uniformément en agissant de l’intérieur, soit on veille à appliquer le produit en petite quantité sur les coudes et les genoux, là où la peau est plus épaisse et fonce davantage, pour éviter l’apparition de traces disgracieuses. Attention aussi à ne pas oublier les oreilles et le cou, et de penser à s’essuyer les sourcils ainsi que la racine des cheveux.
Sans filtre
N’oubliez jamais que les autobronzants ne contiennent aucun filtre solaire. Ils ne vous dispensent donc pas de soins protecteurs si vous vous exposez au soleil !
