Flavie Flament : « Les gens heureux attirent les autres comme un aimant ! »

Flavie Flament : « Les gens heureux attirent les autres comme un aimant ! »
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Star de la télévision pendant dix ans mais fatiguée par cette surexposition, c'est sur RTL que Flavie Flament a trouvé son équilibre. Et les auditeurs sont au rendez-vous.
 

Comment expliquez-vous le succès de On est fait pour s’entendre ?

C’est une émission interactive sur des sujets variés, remarquée pour son authenticité et sa proximité avec les auditeurs. Elle est la plus écoutée sur cette tranche horaire. Peut-être parce que nous donnons la parole à des anonymes, que nous écoutons avec une véritable empathie. Cela crée des liens très forts.  

Quels sont les thèmes qui vous ont le plus touchée ?

J’étais bouleversée lors de l’émission sur le thème de la difficulté que nous avons tous à dire je t’aime aux personnes qui nous sont chères. Pas seulement dans les rapports amoureux, mais aussi dans les relations entre parents et enfants, frères ou sœurs... C’était très émouvant.  

Sur TF1, vous avez vécu des moments forts.

Le fait de présenter des émissions comme Exclusif, Stars à domicile, Saga, Vis ma vie… devenait très chronophage. J’étais prise dans un tourbillon. L’image que les médias renvoyaient de moi ne correspondait pas du tout à la femme que j’étais. Et cela m’affectait beaucoup. La vie est une succession de parenthèses, qu’on ouvre et qu’on referme. Aujourd’hui, j’ai trouvé mon équilibre.  

C’est le fait de quitter la télévision, en 2009, qui vous a libérée ?

J’ai en effet dit non à une situation pourtant confortable. C’était à la fois un coup de tête et une décision mûrement réfléchie. Dans la vie, la liberté n’a pas de prix. Mais cela ne m’empêchera pas de revenir un jour à la télévision, avec une émission qui me correspondrait vraiment. Je ne suis pas dans le rejet absolu de la télé.  

Quelques mois plus tard, on vous retrouve sur RTL avec Tout le plaisir est pour nous.

À la radio, je suis vraiment à ma place ! J’ai trouvé ma voie et ma voix ! J’avais déjà découvert l’importance de cette dernière lorsque je prenais des cours de théâtre. Sur les ondes, on ne peut pas mentir avec les intonations qu’on lui donne ! On est dans le vrai.  

Que vous a apporté ce changement de parcours ?

Que ce soit à la télévision ou à la radio, j’ai toujours bénéficié de l’affection du public. Le grand changement, c’est le temps libre. J’en ai certainement de moins en moins aujourd’hui, mais j’ai appris à le gérer. Et je m’accorde des parenthèses salvatrices.  

Dans votre premier livre, Les Chardons, l’héroïne était anorexique et victime de harcèlement moral. Était-elle proche de vous ?

Elle était proche de moi, oui ! L’anorexie est quelque chose qui me touche de près. Mais tout cela me semble bien loin aujourd’hui. Je me sens particulièrement épanouie et j’ai le bonheur contagieux. Être bien dans sa peau donne confiance en soi. L’important est de rester soi-même en toutes circonstances et d’être lucide dans les rapports humains. Les gens heureux attirent les autres comme un aimant !  

En matière de santé, êtes-vous quelqu’un de « préventif » ?

Après avoir privilégié la forme pendant des années, j’ai décidé de privilégier le fond. Je suis très à l’écoute de mon corps et je ne laisse plus le mal-être s’installer en moi. En matière de nourriture, je ne boude pas mon plaisir. Ce qui ne m’empêche pas de faire attention en ayant une bonne hygiène alimentaire. Je consomme peu de viande et je privilégie les fruits et les légumes de saison. En plus, j’adore faire la cuisine et je suis une adepte des produits bio.  

Quel rôle joue le pharmacien dans votre vie ?

J’ai longtemps habité au-dessus d’une pharmacie dont le titulaire est devenu mon meilleur copain. J’écoute particulièrement ses conseils. Dès que je rentre chez moi, je me démaquille systématiquement. Quant à mes cheveux, je les entretiens avec les produits René Furterer. Cet ami m’a fait découvrir notamment les inhalations pour protéger ma voix. Depuis lors, j’ai déménagé, mais je continue d’être une bonne cliente de la pharmacie.  

Pratiquez-vous un sport particulier ?

Je fais beaucoup de vélo ainsi que de la natation. Et je pratique aussi la barre au sol. J’aime bien m’offrir des escapades en thalasso. Dernièrement, je suis allée à Quiberon et j’ai adoré les massages et les douches sous-marines. L’air iodé a quelque chose de vivifiant qui me donne toute l’énergie dont j’ai besoin !  

Quelles sont vos astuces pour lutter contre le stress ?

Il y a quelques années encore, je ne connaissais pas le stress. Cela m’arrive depuis quelque temps, mais je sais en faire mon allié. Il peut même devenir un moteur ! Pour me relaxer, j’ai pratiqué le yoga pendant un certain temps. Mais j’aime aussi la méditation. La confrontation avec moi-même ne me fait pas peur. La solitude m’apaise parfois ; elle me permet de me retrouver. Je suis très sensible au monde qui m’entoure. Je me sens concernée par la cause écologique. J’aime profondément la nature et je fais tout ce qui est de mon domaine pour préserver notre planète.  

Vous publiez aujourd’hui un conte pour enfants, Lulu la Mouette. Comment cette idée vous est-elle venue ?

Elle s’est imposée il y a six ans. J’étais sur une plage, en Corse, avec mon fils Enzo. Il m’a demandé de lui raconter une histoire. En levant les yeux, j’ai aperçu une mouette et l’idée de Lulu la Mouette est aussitôt venue à moi. Lulu est la canaille des quais de Trouville ; elle fait caca sur tout le monde. Jusqu’au jour où elle a un coup de foudre pour Armand le Goéland. Ensuite, j’ai trouvé un excellent illustrateur en la personne de Pascal Lemaître. Et le livre a vu le jour pour mon plus grand bonheur !

À écouter / À lire


  • À écouter
    On est fait pour s’entendre !
    Du lundi au vendredi de 15 à 16 heures sur RTL. Au micro de Flavie Flament, les auditeurs de la station partagent leurs expériences. Et les experts prodiguent leurs conseils sur des questions sociétales, relationnelles ou médicales.

  • À lire
    LULU, LA MOUETTE
    Le premier album jeunesse de Flavie Flament.
    Illustré par Pascal Lemaître, Éd. Mango Jeunesse, 14,50 €.