Une maladie transmise par des moustiques infectés
Le paludisme est considéré comme la maladie la plus répandue dans le monde. Elle est transmise à l’homme par une simple piqûre de moustique femelle infectée par des parasites, les plasmodiums. Ces moustiques sont ce qu’on appelle des « vecteurs du paludisme ».
L’OMS définit cette maladie comme une « affection fébrile aiguë » et ses manifestations sont variées. Les symptômes qui apparaissent généralement 10 à 15 jours après la piqûre– fièvre, vomissements, frissons –, sont communs à de nombreuses pathologies… Lorsque ces symptômes apparaissent ou qu’un milieu à risque a été fréquenté, il est indispensable d’aller consulter un médecin rapidement. S’il n’est pas traité, le paludisme peut évoluer vers une affection mortelle.
3,2 milliard de personnes exposées
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, en 2015, près de la moitié de la population mondiale était exposée au risque de contracter le paludisme. Un risque présent dans une centaine de pays dans le monde mais surtout dans les zones tropicales plus propices à la survie des moustiques vecteurs du paludisme.
La plupart des malades sont en Afrique subsaharienne. L’Asie, l’Amérique latine et, dans une moindre mesure, le Moyen-Orient sont également des zones affectées. En 2015, 97 pays et territoires étaient confrontés à une transmission continue du paludisme.
Certaines personnes courent un risque plus élevé que d’autres, comme les femmes enceintes, les enfants les personnes atteintes du VIH mais aussi les populations itinérantes et voyageurs.
Des chiffres et des recherches encourageants
On a constaté entre 2000 et 2015 que le nombre de cas des personnes exposées au paludisme a diminué de 37%.
Cette journée mondiale est l’occasion d’informer afin de continuer à faire chuter ces chiffres. Les recherches scientifiques se poursuivent mais à ce jour, aucun vaccin n’est encore disponible. L’objectif premier est donc de garantir un accès égal à la prévention, au diagnostic et au traitement du paludisme. La prévention consiste surtout à la prise d’un traitement préventif : les médicaments anti paludiques tels que la chloroquinine ou la quinine. Ces derniers doivent être prescrit par un médecin et tenir compte de la zone dans laquelle se trouve la personne exposée, ainsi que des caractéristiques de la personne (âge, sexe..). Le traitement médicamenteux doit être impérativement pris pendant 4 semaines au retour d’un voyage dans une destination où le risque d’infection est conséquent. La prévention consiste également à se protéger des moustiques grâce à des répulsifs (moustiquaire, insecticides, etc.).