Les mycoses se traduisent par des pertes blanches inodores et des démangeaisons vulvaires. Gênante mais le plus souvent bénigne, l’infection est en général due à une levure, Candida albicans.
Les causes de la mycose vulvaire
La mycose vulvaire est favorisée par des modifications hormonales (grossesse, ménopause, pilule), la prise d’antibiotiques ou de corticoïdes au long cours, le diabète, une hygiène intime insuffisante ou excessive, une macération locale, comme le port prolongé d’un maillot de bain humide.
Un traitement local
En dehors des cas particuliers qui imposent un avis médical, le pharmacien peut vous proposer des ovules antimycosiques, en administration unique ou trois soirs de suite. On peut y associer une crème à appliquer pendant une dizaine de jours pour soulager les démangeaisons externes. La levure se développant mieux en milieu acide (pH < 4,5), un produit d’hygiène intime de pH alcalin (proche de 8) est conseillé durant l’épisode de mycose.
Des probiotiques en complément
Les probiotiques aident à rétablir une flore vaginale correcte. Utilisés en cure prolongée, ils peuvent prévenir des récidives. Ils sont composés de souches de lactobacilles spécifiques pour le vagin. Vous pouvez recourir à des formes ou orales.