Les plantes minceur

Les plantes minceur
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Les compléments alimentaires à base de plantes ne suffisent pas à perdre des kilos, mais ce sont des aides utiles en accompagnement des mesures diététiques.
  Les régimes minceur qui fleurissent chaque année avant l’été sont déséquilibrés, difficilement tenables et, dès l’arrêt, entraînent une reprise, elle aussi rapide, du poids initial... et même davantage. C’est l’effet yoyo. Au fond, tout le monde le sait, il n’y a pas de régime miracle. Pour gommer les rondeurs superflues, seules des mesures diététiques sans restrictions excessives permettent de mincir progressivement et durablement.  

Végétaux et tisanes

En fait, il faut manger de tout en diminuant les portions (ne pas se resservir), bannir les fast-food et les plats industriels ou préparés qui cumulent excès de graisses, de sucres et de sel, privilégier les aliments qui remplissent l’estomac en apportant peu d’énergie (fruits et légumes notamment). Se fixer un objectif raisonnable et ne pas s’affamer sous peine d’abandon et de rebond. Sans oublier de boire beaucoup : pas de boissons alcoolisées bien sûr, très caloriques pour un faible volume, mais de l’eau, des potages, du thé vert et des tisanes réputées pour leurs effets drainants. Au-delà des infusions, des produits de phytothérapie spécifiques (en gélules, capsules, extraits fluides...) et quelques huiles essentielles donnent un coup de pouce non négligeable.  

Du lest… dans l’estomac

Certaines plantes sont utiles pour couper la faim. Le fucus par exemple, une algue brune bien connue en Bretagne, procure une impression de satiété grâce à sa teneur en acide algique dont les dérivés (alginates) ont la propriété de gonfler dans l’estomac. La pectine de pomme, utilisée comme gélifiant pour faire des confitures, forme un gel dans l’estomac qui limite la sensation de faim. Les graines de l’ispaghul sont riches en mucilages et en fibres insolubles qui forment aussi un gel rassasiant dans l’estomac. Autre atout, une fois arrivés dans l’intestin, les mucilages réduisent l’absorption des graisses et des sucres. Autres substances de lest qui permettent de se sentir rassasié rapidement et longtemps : les gommes de caroube ou de guar, le konjac, le nopal (figuier de Barbarie). Les plantes dites « brûle-graisses » ou lipolytiques agissent différemment et peuvent être prises conjointement. Elles facilitent le déstockage des lipides (graisses) au niveau des cellules grasses que sont les adipocytes : le thé vert dont les principes actifs (catéchines et caféine) stimulent la fonte des réserves adipeuses, mais aussi le maté  et l’orange amère. Quant aux plantes drainantes et dépuratives, elles constituent également un « plus » quand on cherche à  « dégonfler », notamment en phase d’attaque en cas de rétention d’eau. En tête, l’orthosiphon, traditionnellement employé pour mieux éliminer des propriétés. Également le frêne pour ses vertus diurétiques et dépuratives, connues depuis des lustres, et l’hibiscus pour sa capacité à chasser les surplus d’eau.