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Bien connus chez l’enfant, les problèmes d’énurésie nocturne touchent aussi environ 2% de la population adulte. Il s’agit de mictions totales incontrôlées et répétées qui s’avèrent très invalidantes pour la personne qui en est atteinte. En effet, on ne parle pas d’énurésie pathologique si quelques gouttes de pipi s’échappent lors d’une toux, d’un éternuement ou que la vessie est trop pleine et qu’il est impossible de se retenir davantage. Dans ces cas-là, il s’agit de fuites urinaires qui proviennent souvent d’un relâchement du périnée conséquent à la distension des muscles périnéaux. Des séances de kinésithérapie sont alors préconisées pour renforcer le périnée.
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Par contre, souffrir d’énurésie abondante et récurrente a bien d’autres origines. Héréditaire la plupart du temps, elle peut également survenir à la suite d’un choc psychologique ou être liée à une autre pathologie comme une infection urinaire, du diabète, un dérèglement hormonal ou des troubles sévères du sommeil. Il faut alors consulter un urologue pour déterminer la cause et mettre en place un traitement adéquat. Cela peut aller de l’installation d’un petit système d’alerte relié au matelas qui sonne dès la première goutte de pipi à la prise de médicaments antidiurétiques (sur ordonnance). Il est recommandé de corriger certaines habitudes, à commencer par éviter de boire le soir. Il vaut mieux également apprendre à ne pas rester au lit lorsque l’on commence à ressentir l’envie d’aller aux toilettes. En attendant que le ou les traitements choisis fassent pleinement effet, demandez conseil à votre pharmacien : de la protection individuelle aux alèzes (jetables ou lavables), les solutions existent pour vous réconcilier avec vos nuits.
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