L’andrographis, une excellente plante de l’immunité

L’andrographis, une excellente plante de l’immunité
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  L’andrographis est une plante de l’immunité encore largement sous-exploitée. Pourtant, ses propriétés antivirales sont un réel atout pour qui veut renforcer naturellement ses défenses naturelles. Rhume, toux, sinusites… ces infections virales classiques en saison hivernale, certes sans gravité, peuvent néanmoins s’avérer pénibles ou invalidantes, surtout lorsqu’elles se répètent. Les prévenir ou à défaut en réduire les inconvénients et la durée est aujourd’hui tout à fait possible. Et ce grâce à une plante encore assez méconnue en France, mais pourtant aux propriétés immunitaires avérées : l’andrographis. Partons à sa découverte !  

L’andrographis : une utilisation traditionnelle comme plante de l’immunité

L’Andrographis paniculata, bien qu’originaire du continent indien, s’est largement implantée dans toute l’Asie. Elle est utilisée depuis plusieurs centaines d’années en médecine ayurvédique, et elle fait également partie de la pharmacopée de la Médecine Traditionnelle Chinoise. On la connait d’ailleurs aussi sous le nom d’échinacée chinoise, l’échinacée étant une plante de l’immunité bien connue. Dans les deux cas, l’andrographis est traditionnellement utilisé pour la toux, le rhume et la grippe, suggérant un rôle dans les infections des voies respiratoires1. C’est la partie aérienne de la plante qui est utilisée en phytothérapie.  

De l’histoire à la validation scientifique

L’entrée de l’andrographis comme plante de l’immunité dans la pharmacopée européenne se fera peu à peu au 20ème siècle. Elle se fait d’abord remarquer par la protection qu’elle aurait conférée à l’Inde, relativement épargnée, pendant l’épidémie de grippe qui a ravagé l’Europe, l’Amérique mais aussi l’Asie en 1919. Plus récemment, en Suède, l’andrographis associée à l’éleuthérocoque, une plante adaptogène, a servi à la fabrication d’un sirop, le Kan Jan®, préconisé en cas de rhumes et d’infections respiratoires.  Ce sirop a depuis été utilisé dans de nombreuses études confirmant les propriétés immunitaires de la plante.  Aujourd’hui, l’andrographis, et notamment sa molécule principale, l’andrographolide, a fait l’objet de plusieurs études cliniques et une synthèse récente publiée en 2021 dans le journal Phytotherapy Research confirme bien les propriétés immunitaires, et en particulier antivirales, de la molécule2. L’Organisation Mondiale de la Santé reconnaît d’ailleurs l’utilisation de l’andrographis dans la prévention et le traitement symptomatique des infections ORL notamment.  

Propriétés et bienfaits de l’andrographis

L’andrographis est donc indiquée aujourd’hui dans la prévention et la prise en charge des infections virales, en particulier des voies respiratoires.  Les études ont également montré des propriétés antibactériennes, une activité intéressante pour limiter les risques de surinfection bactérienne, en particulier pulmonaire, en cas d’infection virale. Cette plante de l’immunité présente également d’autres propriétés, et notamment une capacité protectrice vis-à-vis du foie et des neurones du système nerveux3.  

Utilisation et précautions d’usage

L’andrographis, quelle que soit la partie de la plante utilisée, est très amère. Elle est donc difficilement utilisable en tisane. On la trouve maintenant en complément alimentaire, associée à l’éleuthérocoque, sous forme de gélule, ce qui permet de s’affranchir de la forte amertume de la plante ou du sirop, et ainsi d’en faciliter la prise. La présence de l’éleuthérocoque, qui soutient les capacités mentales et physiques en cas de fatigue, est une association intéressante pour qui se sent fragile en période hivernale et/ou en cas d’infection respiratoire. Aux doses recommandées, la prise d’andrographis ne s’accompagne pas d’effets secondaires indésirables. Aucune toxicité n’est connue à ce jour. Par précaution, et en raison d’un manque d’études sur ces populations, cette plante immunitaire ne peut être administrée à des enfants et des adolescents sans surveillance médicale. En raison d’effets synergiques avec l’isoniazide, son utilisation est déconseillée chez les personnes suivant un traitement antidiabétique ou anticoagulant. Enfin, par précaution, l’andrographis est déconseillé en cas de grossesse et d’allaitement4. Évidemment, et comme pour toute plante utilisée en phytothérapie, on en optimisera l’usage en l’associant aux micronutriments et autres compléments alimentaires permettant le soutien des défenses naturelles (comme le zinc, le cuivre ou encore les vitamines C et D). Enfin, rappelons que l’utilisation des plantes et des compléments alimentaires s’inscrit dans une approche globale de la santé, qui ne peut faire l’impasse sur l’hygiène de vie (alimentation, activités physiques, émotions et sommeil notamment).   Sources :
  1. Hu XY, Wu RH, et al. Andrographis paniculata (Chuān Xīn Lián) for symptomatic relief of acute respiratory tract infections in adults and children: A systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2017, 4;12(8):e0181780. Erratum in: PLoS One. 2018, 14;13(11):e0207713.
  2. Jadhav AK, Karuppayil SM. Andrographis paniculata (Burm. F) Wall ex Nees: Antiviral properties. Phytother Res. 2021, 35(10):5365-5373.
  3. EMA. Assessment report on Andrographis paniculata Nees, folium, 2014.
  4. https://www.lpev.fr/andrographis.html [consulté le 13/12/2021]