Cause encore inconnue
En France, la fréquence est plus grande dans le Nord et l’Est que dans le Sud et le Sud-Ouest.
- Manque de vitamine D ?
Le manque de vitamine D influencerait la fréquence des poussées. D’autres facteurs génétiques et environnementaux sont certainement à l’origine de la SEP.
- Dérèglement immunitaire ?
Une réaction anormale du système immunitaire entraîne une destruction de la gaine de myéline entourant les fibres nerveuses, ralentissant ou bloquant la conduction nerveuse. La recherche tente de mieux comprendre les mécanismes de la sclérose en plaques pour élaborer de nouveaux traitements.
Symptômes et diagnostic
La SEP évolue par poussées, le plus souvent imprévisibles, avec des phases de rémission pouvant être prolongées.
Ce sont souvent un ou deux signes mineurs qui révèlent la maladie. Un examen en imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de confirmer le diagnostic.
- Évolution imprévisible
Certains malades ne souffrent que d’une seule, deux ou trois poussées dans leur vie (forme bénigne), d’autres d’une succession ininterrompue de poussées entrant dans une progression très rapide (forme grave). Rien ne permet de prévoir l’évolution qui se fait sur plusieurs décennies.
- Avec le temps, le handicap.
À plus ou moins long terme, deviennent fréquents ou permanents : extrême fatigabilité, douleurs, troubles de l’équilibre, troubles moteurs entraînant des difficultés, puis incapacité à marcher seul nécessitant une canne, puis deux cannes ou un fauteuil roulant, troubles urinaires, difficultés de concentration, dépression…
Mieux vivre au quotidien
Informez-vous (maladie, traitements)Posez toutes les questions à votre médecin et aux autres professionnels de santé (pharmacien, infirmière, kinésithérapeute). Adaptez vos activités, votre mode de vie et votre environnement à votre état de santé.
Prenez contact avec les associations de malades et de familles de malades qui apportent un soutien par l’information, l’écoute et l’échange d’expériences.
Fondation pour l’aide à la recherche sur la sclérose en plaques (ArSEP) : www.arsep.org“
Traitements
- Cortisone
En injections intraveineuses sur une durée habituelle de 3 à 5 jours en cas de poussées.
- Système immunitaire
Il s’agit d’immunomodulateurs (interférons) ou d’immunosuppresseurs comme traitement de fond. Ils peuvent réduire le nombre de poussées, retarder ou réduire le handicap et le nombre de lésions.
- Médicaments symptomatiques
Ils agissent sur les différents symptômes accompagnant la maladie : douleurs, incontinence urinaire, tremblements, mouvements incontrôlés…
D’autres solutions peuvent aider : kinésithérapie, ergothérapie et orthophonie.