Si l’on pleure, avoir le nez qui coule en même temps que les larmes est une chose normale et passagère. Il s’agit là d’une réaction mécanique due au trop-plein d’eau produit par les glandes lacrymales. À défaut de pouvoir être évacué par les yeux, le surplus d’eau s’écoule par les sinus. Tout rentre dans l’ordre une fois les pleurs passés.
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Il n’y a alors pas grand-chose à faire à part user de son paquet de mouchoirs… Le même phénomène peut se produire quand on respire de l’air très sec. Que ce dernier soit chaud ou froid, il assèche l’intérieur des narines. Les cellules ciliées qui s’y trouvent se déshydratent et perdent de leur mobilité. Elles peinent alors à filtrer correctement les particules pathogènes telles que la poussière, la pollution, les microbes et autres indésirables susceptibles de s’infiltrer dans les poumons. Pour éviter ce désagrément, les muqueuses nasales s’activent et fabriquent davantage de mucus, permettant aux cellules de remplir leur mission. En revanche, si la morve est abondante, un peu jaunâtre et produite en continu, elle est peut-être le signe d’un rhume ou d’une rhinite allergique. Appelé rhinorrhée, ce type d’écoulement nasal peut être diminué soit par des pulvérisations d’eau saline dans les narines, soit par des inhalations. Ces dernières consistent à respirer directement de la vapeur d’eau pour hydrater les muqueuses et décongestionner les sinus. Pour augmenter l’effet, le pharmacien peut conseiller d’y ajouter quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée, d’eucalyptus ou de camphre.
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