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Le soleil, on l’aime, on l’adore même ! Il booste notre moral, nous donne la pêche, et dès qu’un rayon montre le bout de son nez, on en profite au maximum. Sauf que… les rayons UVA et UVB sont de féroces ennemis de notre peau. Non contents d’accélérer son vieillissement et provoquer l’apparition de taches, ils provoquent chez 10% des adultes plusieurs formes d’allergie, dont la lucite estivale est la plus fréquente.
Définition de la lucite estivale
Cette allergie bénigne touche essentiellement les femmes, à partir de la vingtaine. Elle se manifeste après une exposition solaire prolongée par l’apparition de papules ou taches rouges, légèrement saillantes, qui provoquent de vives démangeaisons. Ses zones de prédilection : le décolleté, les bras et épaules, le dos des mains et parfois le dos des pieds (super confortable dans les sandales…). Le visage, est rarement touché (ouf).
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Evolution de cette allergie au soleil
Une fois que les petites cloques rouges sont apparues, point ne sert de s’acharner : le seul moyen de les faire disparaître, c’est de ne plus s’exposer. Du tout, du tout. Si on s’en tient à ce régime strict, elles disparaissent naturellement au bout d’une semaine en moyenne. Si vous continuez à vous exposer malgré ce signal d’alarme, les papules vont s’étendre à d’autres zones du corps, et les démangeaisons risquent de s’intensifier. La lucite estivale est une récidiviste : une fois qu’elle est apparue, elle revient chaque année et peut s’aggraver : une exposition modérée suffit alors à la déclencher.
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Les causes de la lucite estivale
Les spécialistes notent une augmentation du nombre de cas de lucite estivale depuis plusieurs années. Pourquoi ? Les gens utilisent davantage de protections solaires élevées (ça c’est bien), mais en contrepartie, s’exposent plus longtemps (ça, c’est moins bien). Problème : les écrans solaires filtrent très bien les UVB, mais pas les UVA, principaux responsables de l’apparition de la lucite estivale. Si toutes les crèmes solaires ont aujourd’hui l’obligation de filtrer les UVA et les UVB, dans la réalité, le filtre UVA n’est pas toujours suffisant.
Les moyens de prévention
Le plus efficace (et le seul, soyons honnêtes) est de ne pas s’exposer, ou s’exposer le moins possible, et de toujours appliquer une crème à haut indice de protection. Evitez les heures où les rayons du soleil sont les plus forts (entre 12h et 16h), et portez des vêtements couvrant les zones où la lucite s’est déjà manifestée. Augmentez progressivement votre temps d’exposition pour habituer la peau aux rayons du soleil, en commençant par de courtes sessions de 30 minutes maximum les deux premiers jours des vacances.
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Comprendre l’indice de protection des crèmes solaire
Les crèmes solaires sont rangées en quatre catégories de protection, correspondant à huit indices de protection, les fameux FPS (facteur de protection solaire). À partir de 50+, on parle de très haute protection, destinée aux peaux intolérantes au soleil ; de 30 à 50+ on est dans la haute protection, pour les peaux claires sujettes aux coups de soleil ; entre 15 et 25 on est dans la protection moyenne, et en dessous, on parle de protection faible, qui convient aux peaux très mates. Tous ces FPS ne tiennent compte que du filtrage des UVB, ceux qui provoquent les coups de soleil. Les UVA, tout aussi dangereux car nocifs à long terme, doivent depuis 2006 être filtrés avec un rapport de 1 à 3 : si vous appliquez une crème solaire FPS 30, votre indice de protection des UVA sera d’indice 10.