Le début des vacances dans un pays exotique peut être facilement gâché si l’on ne se montre pas prudent à l’égard de la cuisine locale. Des fruits ou des crudités insuffisamment lavés, des aliments contenant des œufs crus comme les mousses aromatisées ou la mayonnaise, des glaces artisanales, des fruits de mer, de la viande ou du poisson mal conservés ou pas assez cuits…
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Toutes les denrées citées ici peuvent contenir des toxines fatales pour le système digestif. À savoir les bactéries pathogènes Escherichia coli, Salmonella, Yersinia ou Campylobacter. Ingérées dans la nourriture ou dans les boissons consommées, ces dernières ont de fortes chances de provoquer ce que l’on appelle la « diarrhée du voyageur ». Plus couramment connue sous le nom de turista, ce désordre intestinal aux allures de gastroentérite peut durer de quelques heures à cinq jours. Il se traduit par des fortes coliques, des nausées et des douleurs abdominales. Partant de là, si l’on souhaite profiter de son escapade touristique, mieux vaut surveiller de près le contenu de son assiette, mais aussi de son verre. L’eau courante étant elle aussi potentiellement contaminée, la consigne est de ne boire que de l’eau minérale provenant d’une bouteille à la capsule intacte. Autre mot d’ordre : zéro glaçon dans les cocktails, les jus de fruits ou les sodas. Pour s’épargner le poids des bouteilles minérales lors de leurs promenades, les voyageurs ont la possibilité d’acheter en pharmacie, avant leur départ, des pastilles purificatrices d’eau. Quant à celles et ceux qui ne peuvent prendre le risque, pour raisons médicales, de contracter la turista, un traitement antibiotique préventif peut être prescrit par le médecin pour une courte durée.
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