Esther, 33 ans : J’ai fait un zona et depuis je souffre de douleurs violentes. Mon médecin m’a parlé de douleurs post-zostériennes difficiles à traiter. Dois-je me résigner ?
Pas de prévention
Pour les maladies infectieuses les plus courantes, telles que grippe ou tétanos, des vaccins existent. Malheureusement, pour le zona dont la fréquence augmente dès 50 ans, aucune vaccination n’est pour l’instant disponible. La prise en charge thérapeutique vise à gérer la douleur du patient afin de préserver ses activités au quotidien. L’amélioration de l’état général de la personne pourrait lui permettre de mieux se défendre contre la maladie.
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Traitements peu satisfaisants
La douleur chez le senior ne doit pas être banalisée, elle n’est pas une composante normale du vieillissement. La prise en charge des DPZ nécessite des associations médicamenteuses comprenant antalgiques, certains antiépileptiques et antidépresseurs. Ces traitements ne peuvent être que partiellement efficaces, difficiles à manier, et la situation reste parfois non résolue. C’est pourquoi les acteurs de santé se mobilisent pour mettre à disposition des solutions de prévention prenant en compte le vécu douloureux du patient afin qu’il conserve son autonomie. Si la douleur est trop intense ou intolérable, l’hospitalisation est la seule solution.
Soutien psychologique
L’approche non pharmacologique a également un rôle à jouer. L’accompagnement médical par un renforcement positif permet une optimisation de la thérapeutique antalgique, et éventuellement antidépressive. L’accompagnement psychologique, voire neuropsychologique du patient, réunissant psychologues, ergothérapeutes et sociologues, est essentiel. Les mots employés par l’équipe soignante, ainsi que sa gestuelle, son langage sont autant de voies d’approche qui se développent.