« À quoi peuvent servir les symbiotiques ? », Nadia, 39 ans

« À quoi peuvent servir les symbiotiques ? », Nadia, 39 ans
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Quand on associe un prébiotique à un probiotique, le premier vient nourrir le second et le tout forme un symbiotique qui sert à rééquilibrer un microbiote déséquilibré.
  Les 100 000 milliards de micro-organismes qui constituent notre microbiote intestinal comptent parmi eux 160 espèces de bactéries. On le sait maintenant, cette colonie d’alliés intervient au niveau de nos défenses immunitaires. Mais pas seulement. Elle synthétise aussi les nutriments fournis par l’alimentation et vient en renfort de l’appareil digestif pour faciliter l’assimilation des fibres végétales – comme la pectine et les amidons – contenues dans les fruits, les légumes et les céréales. Tout se passe bien, du moins tant que la quantité de bactéries amies est maintenue à son point d’équilibre.   Il arrive en effet qu’à la suite d’une infection type gastroentérite, d’une prise d’antibiotiques ou d’un stress émotif, nos forces armées soient endommagées. En cas de dysbiose, c’est-à-dire d’altération qualitative et/ou fonctionnelle du microbiote intestinal, il est alors conseillé de remettre les compteurs à niveau grâce à un apport extérieur de bonnes bactéries : les probiotiques. Pris en cure sous forme de compléments alimentaires, ces micro-organismes – bactéries ou levures – colmatent les brèches de la flore intestinale. Pour favoriser leur prolifération et rétablir l’équilibre plus rapidement, il est possible de nourrir les probiotiques avec leur aliment favori, les prébiotiques. Les symbiotiques sont des compléments alimentaires qui associent les deux. On en trouve de plus en plus, par exemple les tandems bifidobactéries/fructo-oligosaccharides, lactobacilles/lactilol et bifidobactéries/galacto-oligosaccharides. Pour savoir vers lequel s’orienter, il vaut mieux demander conseil à son médecin ou à son pharmacien.