Comment réconcilier les ados avec les capotes ?

Comment réconcilier les ados avec les capotes ?
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Alors que près d’un étudiant sur trois* déclare avoir des rapports non protégés, l’information des ados sur l’utilisation des préservatifs est plus que jamais une priorité. Mais il n’est pas toujours aisé de parler contraception avec ses enfants : on s’en charge pour vous. Laissez donc traîner cet article en évidence, et n’hésitez pas à le lire avant, vous y apprendrez sûrement des choses...
 

La capote, c’est la vie…

Rappelons en préambule que le préservatif, aussi appelé capote, en plus d’éviter des grossesses non désirées, est le seul, oui, l’unique moyen de contraception qui protège également des maladies sexuellement transmissibles comme le sida, l’herpès, la syphilis et autres joyeusetés. La pilule, le diaphragme, la crème spermicide ou le stérilet, autres moyens de contraceptions utilisés pour éviter une grossesse non désirée, ne sont d’aucune efficacité contre les IST (anciennement appelées MST), transmissibles par le biais des échanges de fluides corporels. Au-delà du tristement célèbre VIH, toutes provoquent des dommages sérieux dans l’organisme, parfois irréversibles, et toutes sont extrêmement contagieuses. Une fois ces bases posées, le simple bon sens devrait suffire à faire du préservatif le meilleur ami de toute vie sexuelle épanouie.  

Et pas l’ennemie du plaisir !

C’est là qu’on en vient au « oui, mais… » Parmi les raisons avancées par les jeunes pour expliquer pourquoi ils ne se protègent pas, environ 20% estiment que cela enlève de la magie au rapport sexuel. Un préjugé anti-capote qui s’évanouit pour peu que l’on s’intéresse de plus près aux différents types de préservatifs. Parce qu’il y en a pour tous les goûts ! Au sens propre du terme, avec des préservatifs parfumés pour découvrir les plaisirs des préliminaires gourmands grâce à un assortiment fraise, banane, chocolat (Intimy Gourmandiz, env. 12€ pour 18 préservatifs). On trouve des capotes qui garantissent des sensations très naturelles pour les deux partenaires, comme les préservatifs de Durex Feeling Sensitive (environ 9.50 € la boîte de 12), en latex ultra fin. Et pour les allergiques au latex, pas d’excuse non plus avec les préservatifs conçus sans latex, comme les Skyn de Manix (environ 8.70 € la boîte de 9), à base de polyisoprène, une matière sans latex très souple pour un effet seconde peau.  

Les capotes au service du plaisir

Aujourd’hui, les préservatifs permettent d’aborder la sexualité sous un autre angle. Saviez-vous que certains retardent l’éjaculation ? Non ? Si. Grâce à une technologie à base de benzocaïne, un anesthétique local qui désensibilise le gland (Pasante Infinity, env.  5.90 € la boîte de 12), ou grâce une forme resserrée sous le gland ralentissant l’afflux sanguin (Intimy No Limit, env. 8.60 € la boîte de 12). Certains proposent même les deux à la fois (Manix Endurance, env. 8.30 € la boîte de 14). Les préservatifs texturés (Pasante Dotted, env. 5.90 € la boîte de 12) offrent des sensations inédites aux deux partenaires : un moyen intéressant d’explorer les sources de son plaisir à l’aube de sa vie sexuelle. Pour les plus curieux, pourquoi ne pas carrément essayer les capotes chauffantes de Durex : les Pleasuremax Warming de Durex (env 6.50 € la boîte de 8) associent une matière perlée et nervurée à un lubrifiant… chauffant. Parfait pour se réchauffer si les nuits sont fraîches. Enfin, en cas de panne de courant, il sera toujours utile d’avoir à portée de main les préservatifs phosphorescents de Lovelight (3.95€ la boîte de 3) pour illuminer ce qui se passe sous la couette. Avec toutes ces bonnes idées, nul doute que le préservatif devienne le prochain it-accessoire de nos chers adolescents. * Étude Harris Interactive pour la Smerep réalisée par questionnaires auto-administrés, du 4 au 8 mars 2013, auprès d'un échantillon représentatif de 500 étudiants de toute la France et de 700 d'Ile-de-France.