Si le choix en matière de produits immunomodulateurs est varié, c’est surtout pour l’échinacée et les produits de la ruche que les preuves d’efficacité sont les plus nombreuses. Sans oublier l’extrait de pépins de pamplemousse.
L’échinacée en tête de liste
L’échinacée (Echinacea purpurea) est une plante vivace à tiges dressées, velues, épaisses et ramifiées, aux fleurs pourpres réunies en boules. Elle est vendue comme plante décorative des jardins sous le nom de rudbeckia (ou marguerite rouge). Les Indiens d’Amérique du Nord mâchaient ses racines et buvaient son jus pour lutter contre les infections ou les retards de cicatrisation.
En cure
L’échinacée a une action intéressante en début d’attaque virale, surtout pour traiter des infections de la sphère ORL et pulmonaires. Des compléments alimentaires contenant de l’échinacée, spécialement conçus pour les animaux, seront d’autant plus efficaces qu’ils seront utilisés en cure, à un rythme de cinq jours par semaine ou vingt jours par mois, ou une semaine sur deux.
En association avec le cyprès et la réglisse
L’échinacée est souvent associée au cyprès, aussi bien en prévention qu’en traitement des infections.
Dans les produits anti-infectieux, ce sont les noix de cyprès qui sont utilisées car elles contiennent des tanins (proanthocyanidines) qui aident à protéger la muqueuse de l’appareil respiratoire.
Le cyprès ayant un goût qui ne plaît pas toujours aux chiens, il est souvent associé à une plante plus appétente, telle que la réglisse, également immunomodulatrice.
Un produit phytothérapeutique associant échinacée, cyprès et réglisse peut être donné en complément d’un traitement médical classique par antibiotique ou anti-inflammatoire.
Les produits de la ruche
La propolis, les pollens et le miel (de manuka, de thym ou de châtaignier, de préférence) ont une activité immunostimulante et tous ces produits peuvent être associés entre eux. Et ils sont plus facilement acceptés par les chiens.
La propolis, qui a un effet immunostimulant, bactéricide, fongicide et cicatrisant, peut aider les animaux immunodéprimés à mieux se défendre face aux agressions microbiennes.
L’extrait de pépins de pamplemousse (EPP)
Ce produit est bien connu en nutrition humaine pour son rôle immunostimulant. Il agit grâce à une forte concentration en flavonoïdes, des composés à très forts pouvoirs antioxydant et antiseptique. L’EPP peut aider à lutter contre les infections virales et bactériennes chroniques, en l’administrant par voie orale. En curatif, un chien recevra 1 goutte par kg et par jour pendant deux semaines ; en préventif, 1 goutte pour 2 kg suffit, en cure de dix jours par mois ou de trois semaines.
Une bonne pincée de nutriments
Si des remèdes phytothérapeutiques peuvent aider à booster l’immunité du chien, il faut aussi veiller à ce que son alimentation contienne, en quantité suffisante, les nutriments indispensables au bon fonctionnement du système immunitaire, en particulier les vitamines C et D, le magnésium et le zinc. Ces oligoéléments interviennent dans plus de 500 réactions enzymatiques de l’organisme.
