Arthrose : les plantes aussi la soulagent

Arthrose : les plantes aussi la soulagent
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Certes, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) soulagent les douleurs rhumatismales… Mais certaines plantes, et sans présenter d’effets indésirables, sont utiles aussi.

 

Couramment appelée « rhumatismes », l’arthrose, due au vieillissement du cartilage au sein des articulations, affecte surtout les hanches et les genoux mais peut aussi toucher les mains, les épaules, le cou et la colonne vertébrale. Sous forme de poussées douloureuses qui gênent la mobilité. Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens permettent de soulager efficacement les douleurs arthrosiques en luttant contre l’inflammation. Mais ils ont des effets secondaires, parfois graves : douleurs et saignements du tube digestif, gastrite et ulcères gastriques surtout. Ce qui incite très souvent les médecins à prescrire en même temps des protecteurs gastriques de la famille des IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) pour contrer ces effets indésirables, notamment quand les AINS sont pris au long cours. Mais les IPP aussi présentent des effets indésirables (constipation, maux de tête, nausées...) et peuvent interagir avec d’autres médicaments comme le clopidogrel (anticoagulant). Les plantes, du moins certaines, ont ici leur utilité.

 

De l'aspirine végétale

Les racines d’harpagophyton, appelé « griffe du diable », contiennent des principes actifs (iridoïdes), reconnus pour leur activité sur l’inflammation et leur efficacité dans le traitement des douleurs d’origine rhumatismale (arthrose) et traumatique (foulures). Sous forme de gélules matin et soir, en traitement de crise ou de fond. Le cassis (feuilles et baies), qui a également des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, grâce à sa teneur en flavonoïdes, n’est pas seulement indiqué dans les problèmes de circulation veineuse mais aussi dans les douleurs rhumatismales. C’est un antirouille qui fortifie les articulations. Les feuilles de saule et, plus encore, les sommités fleuries de reine-des-prés (dont le surnom d’« aspirine végétale » vient de son ancien nom savant Spirea ulmaria) agissent certes moins vite que l’aspirine mais plus longtemps, sans être irritantes pour la paroi de l’estomac. Elles contiennent des tanins, des flavonoïdes et des composés salicyliques, en particulier la salicine, substance à la fois anti-inflammatoire et anti-douleur, qui ont des vertus appréciables en cas de raideurs et de douleurs. À prendre en infusion ou en gélules avant les repas.

 

Et des huiles essentielles

Autres plantes anti-inflammatoires intéressantes : ortie, arnica (utilisé en pommade, gel, baume et teinture-mère en applications locales), prêle (riche en silicium, un des constituants du cartilage et de l’os), essentiellement en traitement de fond, cumin noir (nigelle), boswellia, bambou. En aromathérapie, deux huiles essentielles : gaulthérie, dont sont riches de nombreuses préparations (en gel, roller, patch, baume), et eucalyptus citronné.

 

Perdre les kilos superflus


Parce que le lien entre surpoids et arthrose est avéré, il est préférable d’éviter les kilos en trop ou de les perdre, notamment en cas d’arthrose de la hanche ou du genou. Après 50 ans, mieux vaut aussi éviter les sports qui provoquent des chocs répétés et violents sur les articulations : sports de ballon, squash, tennis, course d’endurance...