Fumer au grand air ? C’est fini dès le 1er juillet !

Fumer au grand air ? C’est fini dès le 1er juillet !
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Plages, parcs, Abribus, abords des écoles… Cet été, ces lieux publics deviendront officiellement des zones sans tabac. Une mesure forte du gouvernement pour enrayer un fléau qui tue 75 000 personnes par an, en France.

« Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître. » Relayé fin mai par Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, cette volonté gouvernementale deviendra réalité dès ce 1er juillet. Concrètement, il sera interdit de fumer (mais pas de vapoter) sur les plages, à proximité des écoles maternelles et primaires, ainsi que devant les collèges et les lycées, dans les parcs, les jardins publics, les Abribus et les installations sportives. Sous peine ? D’être verbalisé. Le non-respect de l’interdiction « pourra engendrer une contravention de 4e classe, soit 135 euros », a précisé la ministre, avant d’ajouter que la liberté de fumer « s’arrête là où commence le droit des enfants à respirer un air pur ». Si 7 200 communes avaient déjà pris des dispositions en ce sens, cette décision vient légaliser et unifier l’initiative à l’échelle nationale, en concertation avec l’Association des maires de France.  

Vers une France sans tabac

Cette nouvelle interdiction s'inscrit dans un plan plus large de lutte contre le tabagisme. Dès le début de son premier mandat, Emmanuel Macron avait fixé un cap clair : en 2032, la France devra être un pays sans fumeurs. Pour éliminer ce fléau responsable de 75 000 morts évitables chaque année, soit en moyenne 200 décès par jour, le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) ne va pas s’arrêter aux arrêtés annoncés pour juillet prochain. D’ici 2027, il est prévu entre autres l’augmentation progressive du prix du paquet de cigarettes jusqu’à 13 euros le paquet. Une mesure dissuasive, considérée comme l'une des plus efficaces selon l’OMS.