Pour défendre l’organisme des germes qui l’entourent, la peau possède une sorte de bouclier invisible constitué de milliards de bactéries amies. À l’image des empreintes digitales, ce microbiome est propre à chacun ; il varie en fonction du sexe, de l’âge, du mode de vie et de l’alimentation. Quel que soit son profil, c’est de lui que dépend notre paix sanitaire. Il identifie les agents pathogènes, puis les empêche de pénétrer dans le corps et détruit ceux qui réussissent à s’infiltrer. L’aider dans sa mission passe par une hygiène de vie globale mais aussi par la propreté de la peau.
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La zone génitale n’échappe pas à la règle. Hormis le vagin qui dispose d’un système autonettoyant ; les douches vaginales sont même à proscrire car elles sont toxiques pour l’équilibre de la flore vaginale. Le clitoris, la vulve et les grandes lèvres doivent, quant à eux, être débarrassés chaque jour des impuretés qui s’y logent et des débris cellulaires qui s’y accumulent. Il faut cependant faire attention car l’épiderme est ici plus fin et plus vulnérable qu’ailleurs. La consigne étant de préserver la flore qu’il abrite, il faut le nettoyer avec la main sans frotter, une fois par jour – voire deux fois maximum et si besoin pendant les règles –, et le sécher en tamponnant délicatement avec un linge propre. Côté soin lavant, mieux vaut miser sur des produits gynécologiques vendus en pharmacie. À l’inverse des gels douche et des savons classiques, ces soins d’hygiène ne contiennent ni tensioactifs ni antiseptiques chimiques susceptibles d’irriter la muqueuse. Ils sont en revanche enrichis d’émollients naturels et d’agents hydratants grâce auxquels les « bonnes » bactéries – les lactobacilles – sont préservées.
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