Sommaire
1 – Des horaires inflexibles
Vers 6 ans, notre vaillante progéniture a encore besoin d’au moins neuf heures de sommeil consécutives pour recharger ses petites batteries. Sans nuits réparatrices, difficile en effet de tenir la cadence des journées, de rester concentré à l’école et de se montrer docile à la maison. Voilà pourquoi les parents doivent donner des repères aux jeunes enfants et donc leur imposer des heures fixes de coucher et de réveil – et ce, sept jours sur sept.
À lire aussi : Les écrans, quelles conséquences pour les enfants ? |
2 -La paix de ses méninges
Télé, téléphone mobile, ordinateur, tablette… Il n’y a rien de tel pour mettre un cerveau en ébullition. Néfastes à l’endormissement, les écrans perturbent la tranquillité des neurones et empêchent un enfant de plonger sereinement dans les bras de Morphée. Ils ne sont cependant pas les seuls à proscrire pour favoriser la qualité du sommeil. Aux parents de faire régner le calme dans la maison et de minimiser les bruits perturbateurs, dont ceux pouvant provenir des frères et sœurs, de la télévision, des ordinateurs, des jeux vidéo ou de la radio.
À lire aussi : Retrouvez le sommeil grâce aux huiles essentielles |
3 – Obscurité recommandée
Naturelle ou artificielle, la lumière synchronise l’horloge circadienne sur un cycle de vingt-quatre heures. Partant de là, les phases de sommeil et d’éveil dépendent elles aussi de l’éclairage auquel l’enfant est soumis dans sa chambre. Si un lampadaire ou le soleil matinal éclairent son lieu de repos, équipez sa fenêtre de volets ou de rideaux occultants. Cependant, si l’enfant souffre d’angoisses nocturnes aggravées par l’obscurité totale, vous pouvez laisser une petite veilleuse discrète dans sa chambre.
À lire aussi : La lumière bleue est-elle dangereuse pour nos yeux ? |
4 – Aides sur ordonnance
Si, malgré un contexte optimal, votre enfant peine toujours à dormir, il est conseillé de consulter. Face à des dyssomnies (difficultés d’endormissement et réveils) ou des parasomnies (somnambulisme, terreurs nocturnes, cauchemars…), le médecin peut recourir à des antihistaminiques, des médicaments de phytothérapie ou d’homéopathie, des oligoéléments ou à des sédatifs contenant du brome. Ils sont pour la plupart disponibles sans ordonnance ; néanmoins, ils ne doivent jamais être utilisés sans avis médical préalable.